Insomnie [libre]

Invité

Spoiler:

Avez-vous déjà eu des insomnies ?
Lorsque pourtant la veille, vous arriviez à vous endormir et que ce n'est plus le cas ?
Si tel est le cas, vous pouvez donc comprendre ce que je ressentais en ce moment.

En parlant de la veille, justement, tout s'était déroulé normalement : se lever, se nourrir, remplir sa journée d'activités sans importances, manger, et enfin s'endormir. Mais cette fois, rien que l'idée de voir mon lit me donnait envie de partir. J'avais l'impression d'avoir fait quelque chose de travers, ou de ne pas avoir assez fait de choses pour que ma journée soit finie. J'avais donc remis mes bottes et je déambulais dans les couloirs sans but précis.

Quand l'envie se fit nette, je descendis les grands escaliers pour déboucher dans le salon et ouvrit une fenêtre en grand. Sentir l'air froid de la fin de l'automne me donnait subitement le désir d'aller me promener. Je fermais la fenêtre et sortis dans le froid. Il neigeait un peu et la couche de neige déjà présente ce matin avait considérablement augmenté. Je fis le tour de l'académie d'un pas paisible en détaillant le paysage : une petite fontaine dont l'eau avait gelé se tenait face à moi et contrastait par sa pâleur à la forêt noire qui était derrière elle.

Je continuais mon chemin et glissai ma main dans ma poche pour prendre mon petit zippo. La lune se reflétait à sa surface argentée et j'y voyais aussi mon reflet. Je portais une écharpe rouge sang et j'avais rabattu la capuche de ma veste sur ma tête pour que la neige ne vienne pas se mêler à mes cheveux de couleur noir corbeau la nuit. J'avais aussi noué mon éternel cache-oeil sur mon oeil gauche. J'allumai mon zippo en laissant glisser mon pouce sur la petite roulette et je plaçai mon index sur la flamme chaude et rassurante. Celui-ci s'enflamma aussitôt et je pus ranger mon zippo. La flamme se propagea rapidement pour couvrir toute ma main.

Je poussai un soupir, lequel forma un petit nuage dû à la température assez basse à cette heure tardive. Après avoir fait tout le tour du bâtiment central, je trouvai une petite terrasse. Je passai ma main sur une chaise pour retirer la neige et m'y installa. Je sentais la chaleur de ma main enflammée sur mes joues et je pris mon petit miroir de poche. Je fixai mon reflet et plus particulièrement mon cache-oeil. Après tout, personne ne pouvait arriver en pleine nuit. Je glissai ma main sous le bout de tissu et le retirai. Je contemplai mon reflet, celui-ci me surprenait comme toujours. Je ne m'étais toujours pas accommodée à l'idée de ne plus jamais revoir mes yeux dans leur état normal. C'est à dire : tous les deux bleus. À la place se trouvait un oeil vert émeraude. Je rangeais mon miroir et levai la tête pour regarder le ciel d'une couleur bleu marine. La lune était pleine et à son zénith. Il devait donc être aux environs de minuit.

Je réduisis ma flamme sur l'espace d'un doigt, mon index, pour mieux voir les étoiles. Regarder ces magnifiques lumières blanches me rappelait amèrement qu'avant, tout était plus simple. Je baissai les yeux vers le sol et éteignit entièrement ma flamme pour me plonger dans le noir. Je posai mes coudes sur la table en face de moi et enfuis ma tête dans mes mains. Je me disais que ce n'était pas si mal d'avoir des insomnies de temps en temps, grâce à elles, on pouvait admirer la nuit dans toute sa splendeur. Le froid me mordait cruellement les joues mais malgré cela, j'avais envie de rester. Le calme qui règne à cette heure là vaut la peine d'être apprécié. Je n'avais toujours pas envie de dormir et tant mieux, la nuit s'offrait à moi.

Je relevai brusquement la tête, quelque chose avait attiré mon attention. Un tout petit bruissement dans la grande masse de sapins qui me faisait face. Un animal ? me dis-je. Mais non, ce qui se tenait dans les bois n'avais aucune odeur, contrairement à un animal. Je plissai les yeux pour tenter de voir d'où provenait précisément le bruit que j'avais entendu. Je ne tenais pas vraiment à être dérangée et la perspective de parler à un étranger ne m'enchantait guère.

Hum.

Avec le calme de cette nuit, il était complètement impossible pour Lugia de rester assis sans rien faire, à attendre que le temps passe. Peut-être que l'ascension de l'immense forêt de sapins ne pourrait que être bénéfique à ce sentiment qui s'était installé dans le petit cœur froid de Lugia.Nil se dirigeait tel un zombie sur le toit, unique territoire à son profit. Il était quasi-impossible de ne pas le croiser ici, en train de chantonner ou de penser à une unique chose, et peut être inquiet pour autre chose. Il se faufila entre les barrières et s'aggrippait à ses dernières pour ne pas tomber. Quel beau paysage, quand on y pense.

Mais tout ce vert était presque écœurant à voir pour Lugia. Tout ce qu'il voulait, en ce moment, c'était que la forêt brûle. Que tout brûle devant ses yeux, pour savoir quel effet ça fait. Mais il s'empressa de faire sortir cette malsaine idée de sa tête en faisant entrer sa nostalgie. Il poussait un soupir puis repérait un arbre non loin de lui, celui qu'il utilise pour atterrir "en douceur" entre le feuillage, les branches et le trocnc.

Lugia se jeta dans le vide comme si il voulait mettre fin à ses jours, ce qui serait inutile pour lui, dans l'état ou il est puis s'engouffra entre les branches de l'arbre, puis finit par poser les deux pieds au sol. Il remettait tout ce qui n'avait pas suivi le mouvement à leur place, et regardait aux alentours. Cette nuit était vraiment étoilée, un peu trop même. Les rayons de la lune tapaient contre la peau aussi blanche que la neige de notre cher Lugia, qui se mettait en marche pour son ascension inutile telle qu'elle soit.

Sa promenade dura moins d'une heure, car il fut directement arrêter par une créature qui lui était inconnue. Ce n'est qu'après l'avoir observée attentivement qu'il comprena. Embeté comme pas deux par cette innocente créature, Lugia s'empressait de vouloir la tuer, ce qui ne ferait pas une grosse perte, à son goût. Il se contenta seulement de lui écraser la tête avec son pied. Que c'était répugnant, tout ce sang qui coulait et qui avait tâché le bas de la jambe de Lugia ne lui importait que peu d'importance, la créature n'avait qu'à pas l'embêter. Puis il reparti de pied ferme sans faire attention à la ou il marchait.

Près de son endroit de départ, il faisait craquer une branche, ce qui le fit directement baisser la tête. Puis il entendait de tout petits bruits de respiration non loin de lui. Lugia grognait un peu, il se sentait observé, ou presque. Lugia se précipitait vers les respirations puis remarqua une dame, c'était elle, la source de ces petits bruits.

- J'ai rien fait.

La dame ne semblait pas trop vouloir parler, c'est parfait, comme Lugia ! Sans même dire bonjour, il la dévisageait quelques secondes, l'imaginant peut être un peu plus joyeuse. Puis ses yeux se rivèrent sur les siens, il lui lançait un regard tout sauf social, reflétant tout au fond de lui le monstre qu'il était autrefois. Il ne pût s'empecher de rire comme un idiot, à la vue du regard que lui lançait la dame en retour. Pourquoi ? Ça c'est autre chose.

- Je dois partir ?

(je ferais la mise en page plus tard.)

Invité

Est-ce que c'était la solitude qui me fit agir de la sorte, je n'en sais rien, mais en le voyant arriver, je compris que lui aussi n'était pas d'humeur à être dérangé lors d'une quelconque ballade nocturne.
Celui qui se tenait dans les bois avança de quelques pas rapides et s'arrêta. Un petit sourire se dessina sur mon visage. C'était un garçon assez grand avec des cheveux de couleur argentée. Je ne pouvais pas en dire plus sur lui, étant donné qu'il se tenait encore dans un coin sombre. Il avança encore d'un pas, à cette distance je remarquai une tâche de sang sur le bas de sa jambe. Le sang d'une des créatures qui habitent la forêt sans doute, elles s'amusent toujours à s'agripper à vous, et je m'étais toujours demandé si elles n'étaient pas un peu suicidaires sur les bords ... En outre, je les avais toujours trouvé d'une laideur à faire pâlir un troll.

- J'ai rien fait.

Voilà qui confirmait mes suppositions, il s'agissait bel et bien d'un garçon qui s'adressait à moi. Un genre de bijou était attaché à son oreille droite et il scintillait à la lumière de la lune. Je sentais son regard se poser sur moi, il me regarda de haut en bas et finit par planter son regard dans le mien, un regard froid dans lequel je décelai une pointe de menace. J'haussai un sourcil et lui renvoya un regard tout aussi glacial, lequel exprimait ma méfiance et mon mécontentement à être dérangée par quelqu'un d'aussi impoli.

Sans lâcher mon regard, il se mit à rire. Un rire froid et dur qui n'avait rien d'amical, lequel rire ne provoque normalement pas l’hilarité mais plutôt un sentiment de profonde méfiance; Le genre de rire qui donne des frissons dans le dos. Mon sourire s'intensifia et un léger rire s'échappa de mes lèvres. Un rire assez moqueur, je l'avoue. Il avait arrêté de neiger et je retirai donc la capuche de ma veste. Ainsi, il pourra encore mieux détailler mon visage. L'atmosphère était assez tendue, voire oppressante. Du moins, c'est ce que je croyais.

- Je dois partir ?

Drôle de question. Ce n'était pas vraiment à moi de décider s'il devait rester ou non. Et je ne pense pas que l'avis d'une inconnue lui soit indispensable. Je fermai les yeux le temps de me relever, passai une main dans mes cheveux et remis mon cache-oeil que j'avais gardé dans ma poche. Je regrettais à présent de l'avoir enlevé et même si le garçon en face de moi ne savait pas pour quelle raison j'avais hérité d'un oeil vert, l'idée qu'il ai pu remarqué cette "anomalie" m'horripilais. Je rouvris les yeux -ou plutôt l'oeil- et m'avançai de quelques pas.

- Ce n'est pas vraiment à moi de décider si tu peux rester ou non. Tu as le droit d'aller ou bon te semble, et tu ne me déranges pas vraiment, peu bavard que tu es.

J'avais décidé de le tutoyer pour la simple et bonne raison que je n'avais aucun respect pour un inconnu. Lequel semblait un petit peu plus jeune que moi. Je m'avançai encore vers lui de quelques pas rapides en conservant un sourire que je voulais mesquin. Après tout, puisqu'il n'avait pas encore reculé, autant en profiter. Je pris mon zippo et allumai rapidement ma main. Je me trouvais à moins d'un mettre du jeune homme et je braquai ma main sur lui pour mieux l'observer.

- Vois-tu, c'est plutôt ce que tu as pu voir qui me dérange. Au fait, j'aime beaucoup ton rire.

J'agrandis ma flamme sur toute ma main et continuai de le regarder dans les yeux.

What.

Quelque chose intriguait Lugia. Allez savoir pourquoi, c'est comme ça. C'est comme un tourbillon de pensées qui se génèrent de gauche à droite, qui disparaissent aussi vite qu'ils apparaissent ou qui restent gravés comme une mélodie d'enfance. Il regardait la dame toujours aussi méchamment, bien que cela soit son regard normal. Peut-être qu'il n'aime pas trop ça. Un sourire qui ne pouvait être vrai se dessinait sur son visage, comme celui d'un visage en pleurs, un petit sourire crispé.

Malgré tout, ce fameux sourire faisait assez peur, même si on le regarde de tous les angles. Il faut dire, ce n'est jamais très agréable de voir quelqu'un se forcer à sourire. Il tournait la tête lentement vers un arbre loin d'ici, comme lassé par cette bastion de regards inutiles. De toute façon, peu de choses l'intéresse, vous l'aurez remarqué. Un soudain vent glacial soufflait et élevait quelques flocons tombés fraîchement du sol, ce qui donnait un air plutôt froid à cette ambiance si calme. Nombre de gens frileux auraient tremblés sous ce vent froid, excepté Lugia. Habitué par le nombre de jours et de nuits qu'il avait passé dehors petit et récemment, il lui en faudrait beaucoup plus pour le faire frissonner.
Lorsqu'il releva la tête, c'était pour écouter d'une oreille - peu - attentive le blabla inutile de la dame que l'on va appeler Bernadette. Une lumière s'allume sur la main de la dénommée - Par Lugia - Bernadette, pourtant ça n'avait pas l'air de lui brûler sa main aussi pâle que son visage.

Un peu mal à l'aise comme toutes les créatures de la nuit, il recula vivement de quelques pas, comme agacé par cette vive lumière qui jaillissait avant d'un zippo, et maintenant dans la main de la femme.

- Je m'en fout de tes... Vos... Bon de vos yeux vairons. Ce n'est pas important, moi même j'ai une anomalie quelque part sur mon corps, et je cherche pas à la cacher.

Il haussa les épaules. Si elle le tutoyait, il en ferait de même. Nous ne sommes pas en cours, même si le langage tutoiement pour un professeur - ce qui était à vérifier - n'est pas vraiment un langage soutenu. Enfin bon, peu importe.

- Pourquoi être venue ici ?

Lugia surveillait la main enflammée de celle-ci. Il n'aime pas la lumière. C'est un vampire et un démon - sans oublier la troisième race - mais peu importe. Pour lui, sortir entre amis - ou même sortir tout court - aller à la piscine ou encore bronzer au soleil ce n'est pas son truc. Surtout que s'exhiber le mettait extrêmement mal à l'aise au point de le rendre fou. Du moins, en public. Seul, il ne se gêne pas.

Regardant alternativement le visage de la femme et sa main, il en profita pour se courber un peu, comme si il attendait. Mais quoi ?

Invité

Le vent soufflait fort dans mes cheveux et même les yeux fermés, on pouvait le deviner à cause du bruit qu’il faisait dans les arbres. Avant d’arriver devant moi, celui qui me fais face –nommons-le blanche neige à cause de sa peau- faisait je-ne-sais-quoi dans la forêt. Cela m’intriguait assez et je n’hésiterais pas à lui demander ce qu’il faisait là bas au moment venu. Il ne semblait pas être très intéressé par ce que je disais mais à partir d’un moment, il se redressa et le vent souleva légèrement sa longue mèche blanche comme la neige.

Huhu, il a relevé la tête...
Ça y est mon petit rire me reprend, mais je tentais de le faire plus discret, il ne s’agirait pas de le vexer alors que cela n’est pas dans mes intentions. Je continuais de regarder inlassablement le jeune homme, ses vêtements m’interpellaient et il ne semblait pas être sensible au froid. Il n'avait pas l'air d'apprécier la lumière de ma flamme et il recula donc de quelques pas, sans doute gêné par celle-ci. Dans le fond, c'est assez amusant d'embêter quelqu'un avec quelque chose que je supporte très bien. Ce n'est pas très logique pour le vampire que je suis de ne pas être embêté par la lumière, mais cela s'explique sans doute par le fait que je ne suis pas un vampire de sang pur, à la base, ma nature de Walkyrie me permettais de supporter toute sorte de luminosité, intense ou non. Cela c'est certes détérioré avec le temps, par exemple, je supporte très mal le soleil vif de l'été. Mais revenons à nous moutons, mon interlocuteur s'apprêtais à parler et j’avais hâte de l’écouter

Je m'en fout de tes... Vos... Bon de vos yeux vairons. Ce n'est pas important, moi même j'ai une anomalie quelque part sur mon corps, et je cherche pas à la cacher.

Tiens, il hésite donc à me tutoyer... Je parais donc si vieille ?
Quelque chose attira mon attention dans sa réponse, s'il a vu de loin et en plus dans la pénombre que je possède des yeux vairons c'est qu'il est doté une très bonne vue. Ou du moins, il est nyctalope et s'il est pourvu cette caractéristique c'est qu'il fait partie des "créatures de la nuit". Il haussa les épaules, un peu comme pour dire "pas la peine d'en faire tout un plat, je n'en ai rien à foutre." C'est drôle, le fait qu'un petit mouvement d'épaule puisse vouloir dire quelque chose d'aussi long. Mais, je m'égare en réflexions inutiles et il en aurait fallu un peu plus pour que je me lasse entièrement de la conversation. Je me lasse bien vite d’une conversation lente et sans but précis. Mais la voix de blanche-neige me rappela à l'ordre.

- Pourquoi être venue ici ?

J'aurais bien aimé répondre que je n'en savais rien moi-même mais, tout mouvement a une raison d'être et même si la raison m'échappais il y en avais bien une. Je fronçais les sourcils pour me rappeler ce que je faisais ici. Il y avait plusieurs raisons notamment l'ennui. Car oui, je m'ennuyais beaucoup, seule dans ma chambre à regarder la neige tomber depuis la fenêtre. Je n’entendais aucun bruit à part celui du vent et j’attendais que le sommeil m’emporte. Mais apparemment le marchand de sable s’en contre-fichait de mon ennui et était donc parti gambader ailleurs comme la plupart des vieillards venus vous souffler de la poudre de sommeil à la gueule pour que vous puissiez enfin dormir. Finalement, je crois que je n’aime pas les vieillards. Je me relevai donc, mit mes bottes et me promenai dans les couloirs sans but particulier sauf celui de faire passer le temps plus vite.
C’est donc ainsi que je résumai ma réponse en une phrase bien courte.

- Je m'ennuyais et je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Mais c'est plutôt commun pour les créatures nocturnes que nous sommes. J'éteignis ma flamme avant de reprendre : Au fait, je m'appelle Iris Lilith Noara mais tu peux m'appeler Iris, c’est plus court. Et toi, comment puis-je t'appeler et que fais-tu donc ici ?

Je souris, non pas un sourire chaleureux mais un sourire quand même. Ce genre de sourires étaient assez rares venu de moi ; je ne me plaisais pas à montrer une pointe d'amabilité et lorsque je m'y contrains ce n'est que dans des situations qui requièrent un effort de ma part. Mon regard se figea à mes pieds, je regardai la neige ainsi que nos traces de pas. C’était beaucoup plus joli ainsi, un équilibre uniformément blanc rompu par quelques traces de pieds. Je relevai lentement les yeux pour avoir le plaisir de contempler le jeune homme. Il était assez bien foutu –si je puis m’exprimer en ces termes- et je devinais ses abdos sous son t-shirt. Mon regard arriva à son visage et je repérai deux cernes mauves sous ses yeux. Il ne devait pas dormir souvent. Je relevai entièrement la tête et replantai mon regard dans le sien, attendant sa réponse. J’étais assez impatiente de connaitre son nom car il me semblait que l’appeler « Blanche-Neige » en permanence serait assez déplacé notamment car il est un garçon et qu’ensuite appeler quelqu’un selon son apparence extérieure n’est sans doute pas le meilleur moyen de se faire apprécier.

MEUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

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